Les inégalités femmes-hommes à l’Education Nationale
Un secteur d’activité conforme aux autres en terme d’inégalités sexuées
Par Karine Bertrand, enseignante
Extrait d’un dossier réalisé dans le cadre du suivi du Master EGALES, Lyon2
Selon l’Observatoire des Inégalités, les femmes touchent en moyenne 20 % de moins que les hommes. Plus on progresse dans l’échelle des salaires, plus l’écart entre les femmes et les hommes est important, les premières étant beaucoup moins nombreuses sur le haut de l’échelle. Les enseignant·e·s ne font pas exception concernant les inégalités d’évolution de carrière, de salaire et de hiérarchisation des postes. Dans quel contexte cela est-il rendu possible alors que la fonction publique revendique son souci d’égalité depuis 1946 ? Il y a difficulté à trouver une étude quantitative ; cette difficulté – même est signifiante : l’existence d’une grille commune de salaires fait oublier que ces écarts existent. Les politiques publiques qui avaient néanmoins essayé de s’y atteler avaient échoué, en atteste la pérennité des chiffres. Et l’explication réside en partie dans des mesures qui paraissaient incomplètes donc sans effet réel. La création en Mai 2012 d’un Ministère des droits des femmes et le grand projet de refondation de l’Ecole ont laissé espérer la réparation des inégalités dans l’évolution des carrières des enseignant·e·s. Mais, en plus de la disparition de ce grand ministère des droits des femmes, l’évolution vers une véritable égalité à l’école subit des freins externes ET internes. Les carrières connaissent en effet une évolution différente selon que les enseignant·e·s sont femmes ou hommes.
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Dans le positionnement hiérarchique
Les enseignant-e-s se répartissent différemment en fonction des types d’établissement. Marlaine Cacouaud-Bitaud, dans une étude de 2008, met en lumière des disparités sexuées : en 2006, 80 % des professeur·e·s des écoles sont des femmes ; elles sont 57 % dans le second degré mais ne représentent que 48,7% des professeur·e·s des lycées professionnels et 35 % dans les universités. On constate alors que plus le niveau intellectuel des enseignant·e·s dans les représentations mentales majoritaires est élevé, moins les femmes sont présentes. Pourtant, elles sont, dans leur ensemble et en dehors du métier d’enseignante, plus diplômées que les hommes.
La répartition des sexes est aussi fonction des disciplines enseignées : les femmes sont par exemple de plus en plus nombreuses dans les matières littéraires : en 1970, elles composaient 70% des effectifs des professeur·e·s de langues vivantes, 80 % en 1995-96 et 81,6 % en 2005-2006. L’accroissement de la féminisation de certaines disciplines est concomitant à un pourcentage en baisse des femmes dans d’autres disciplines, telles la physique-chimie : en 1969-70, la parité est réalisée mais en 1980-81, les femmes représentent à peine 45% des effectifs et seulement 42% en 2005-2006. Les inégalités ici, loin de s’estomper, se renforcent.
En France encore, les syndicats ont noté des disparités d’avancement selon le sexe, notamment par l’accès à la hors-classe. Julie Jarty note que malgré les rappels successifs du ministère de l’Education Nationale pour une prise en considération du ratio hommes-femmes dans le choix des promu·e·s, « le pourcentage de femmes accédant à la hors-classe, déjà inférieur à celui des hommes, est inlassablement plus faible que le pourcentage de femmes proposées. A titre d’exemple en 2005, si les femmes représentaient 48,5% des agrégé·e·s promouvables de l’académie d’Aix-Marseille, elles ne sont que 38% à être promues (commissions paritaires agrégés 2006) ». Il faut donc noter que les pouvoirs publics se sont effectivement penchés sur la question mais sans résultat. Ces écarts sont de plus négligés par les sociologues, selon M. Cacouaud-Bitaud : l’augmentation des effectifs d’enseignantes au niveau secondaire n’est généralement pas appréhendée avec assez de rigueur par les sociologues, estime-t-elle, qu’il s’agisse des différentes phases du phénomène ou de la présence respective des femmes et des hommes selon le grade, la discipline et le type d’établissement. Marlaine Cacouaud-Bitaud rappelle qu’on a coutume de dire que la profession ne cesse de se féminiser mais c’est oublier les différences internes de taille dans la répartition des postes en fonction du sexe.
Les inégalités sont nettes quand on observe de près la répartition des postes de direction. En 1947, les femmes représentaient presque 40 % de l’équivalent des proviseur·e·s d’aujourd’hui, 31,4 % en 1963-64 et 23 % seulement en 1983-84. Les inégalités progressaient alors au détriment des femmes. Les années 2000 ont vu quelque peu le processus s’inverser et les taux de féminisation augmenter. Toutefois, la féminisation augmente en fonction inverse du prestige du poste : il est plus valorisant socialement d’être à la tête d’un lycée que d’un collège, ce qui explique sans doute pourquoi les femmes en 2004 composent 38,9 % des princip-ales/aux de collège tandis qu’elles ne sont que 27,8% des proviseur·e·s de lycées polyvalents. On assiste également au même déséquilibre dans les territoires, selon qu’ils sont plus ou moins demandés dans les mouvements liés aux mutations des personnels : ainsi, l’académie de Poitiers compte 24 % de femmes parmi les proviseur-e-s et 35% chez les princip-ales/aux alors qu’elles représentent 36,4 % des proviseur·e·s et 55,3 % des princip-ales/aux de l’académie de Versailles, moins demandée que Poitiers.
La situation personnelle des femmes qui occupent un poste de direction diffère de celle des hommes. En effet, celles-ci vivent plus souvent seules – un tiers contre 14 % des hommes – et accèdent plus tardivement aux fonctions de direction. Selon Marlaine Cacouaud-Bitaud, « on trouve là une confirmation de leur difficulté à accéder à une fonction de direction quand elles vivent en couple. De fait, elles attendent que leurs enfants soient autonomes ou elles prennent la décision de quitter l’enseignement pour la direction d’établissement après une rupture conjugale ». La sociologue se montre critique vis-à-vis des travaux qui traitent de la question des inégalités femmes – hommes dans l’enseignement. L’interprétation des disparités entre les sexes, sous l’angle du travail à temps partiel notamment, suscite peu d’interrogations concernant la répartition des tâches dans la famille selon elle. Marlaine Cacouaud-Bitaud fait référence au rapport Pochard de 2008, qui avance page 26 que si le temps partiel progresse dans l’enseignement secondaire, c’est parce que la profession est féminisée : « Autrement dit, c’est dans la nature des enseignantes de travailler à temps partiel et d’assumer la plus grande part du travail domestique. C’est cette même nature, et non les rapports de domination dans la sphère privée et professionnelle, qui explique qu’elles se trouvent plus souvent que leurs homologues masculins devant des enfants de cours préparatoires quand elles sont professeur des écoles, devant des élèves de collège quand elles exercent dans le secondaire », commente avec ironie M. Cacouaud-Bitaud. Sa conclusion rappelle que les enseignantes rencontrent les mêmes difficultés que les autres femmes quant au cumul des responsabilités : « les enseignantes rencontrent des difficultés, comme d’autres travailleuses, pour s’acquitter de toutes les tâches quotidiennes, professionnelles et familiales ; elles se heurtent souvent à l’incompréhension de leur entourage ».
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Dans la progression salariale
Des inégalités de salaires et de promotions entre les sexes existent dans l’enseignement comme dans d’autres secteurs d’activité, ce qui est largement ignoré, même des personnes qui s’intéressent à la question des inégalités.
Comme le montre Julie Jarty, les écarts salariaux et promotionnels chez les enseignant·e·s du second degré existent entre les femmes et les hommes même lorsque les procédures d’accès dans la profession et dans la promotion interne sont différentes comme c’est le cas entre la France et l’Espagne. En effet, dans ces deux pays, les femmes bien que majoritaires, sont moins payées en moyenne que leurs homologues masculins et occupent des postes moins valorisés socialement. Julie Jarty a étudié comment les écarts salariaux se formaient et comment se reproduisaient et se maintenaient les formes hiérarchisées les plus traditionnelles de la division sexuelle du travail alors que les formes de promotion apparaissent dans la fonction publique équitables et justes, résultat du mérite par la réussite aux concours par exemple et de l’ancienneté.
Pourtant, comme dans les autres secteurs, plus on monte dans la hiérarchie professionnelle, moins on trouve de femmes : en France, les enseignantes sont sous-représentées sur les postes de professeur·e·s agrégé·e·s et de chaires supérieures, respectivement 50,9% et 30,4% pour l’année scolaire 2006-2007. Les femmes sont également moins nombreuses que les hommes à s’orienter vers des carrières de type managérial, c’est-à-dire vers la direction d’établissement scolaire. Pourtant, elle constitue une autre voie de promotion professionnelle et de progression salariale par le biais d’indemnités supplémentaires.
Comment interpréter ces écarts de progression professionnelle ? La première explication est sociologique : les enseignantes sont la plupart du temps en couple avec des hommes qui appartiennent à des catégories supérieures à la leur. L’augmentation de salaire des femmes n’apparaît donc pas comme prioritaire pour le fonctionnement de la famille dans ce cas-là. L’autre explication est ethnologique : c’est aux femmes qu’incombent les responsabilités domestiques et familiales. Par conséquent, le temps manque pour préparer les concours comme l’agrégation en France qui les feraient accéder à des statuts plus valorisés financièrement et socialement. Le cas se pose dans les mêmes termes en Espagne où ces responsabilités freinent l’ascension professionnelle des femmes en les décourageant, faute de temps, de s’investir dans des fonctions de direction. Une des interviewées espagnoles de Julie Jarty dira par exemple : « la direction, non, il fallait bien que quelqu’un soit à la maison quand les enfants rentraient. », ou cette française confiera : « l’agrégation, c’est un travail tel, c’est impossible, enfin pour moi, par rapport aux priorités que j’ai, notamment par rapport à ma vie de famille. » C’est pourtant bien la contrainte qui est implicite dans leurs propos, contrainte qui est presque toujours définie comme « un choix personnel ».
Nicole-Claude Mathieu pose un regard critique sur la notion de choix des femmes qui peut mettre en lumière la question de représentations apparemment individuelles mais en réalité collectives. Selon elle, notre société donne une double injonction aux femmes : l’une qui célèbre l’égalité entre les femmes et les hommes dans le discours formel et dans la loi mais qui simultanément valorise la différenciation des sexes et fait l’éloge de la « bonne féminité », c’est-à-dire celle qui respecte l’ordre établi. Cette anthropologue qualifie même ces normes opposées de « normes schizophréniques » qui, en empêchant de développer une critique claire de la société, sont donc garantes de l’ordre patriarcal en vigueur alors que celui-ci les dessert.
Toutefois, Julie Jarty note un resserrement de l’écart sexué dans les revenus des femmes et des hommes, qui semblerait montrer une atténuation des grandes lignes de la division sexuelle du travail. Selon elle, « cette nouvelle dynamique aura vraisemblablement des conséquences, à la fois sur les rapports sociaux de sexe et sur les écarts de salaires qui y sont associés. »
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Dans les résultats au concours de Professeur·e des Ecoles
Toujours selon l’étude de Céline Delcroix, les femmes sont quatre fois et demie plus nombreuses que les hommes à se présenter. Lors de l’écrit du concours, quand les membres du jury ne connaissent pas le sexe des candidat-e-s, les femmes réussissent mieux que les hommes avec un écart significatif moyen de 7,4 %. A l’oral cependant, les disparités de réussite entre hommes et femmes s’estompent sensiblement puisque l’écart moyen tombe à 1,48 % en faveur des femmes. L’oral semble donc valoriser les hommes. Plusieurs interprétations à ce phénomène sont possibles : ou les hommes seraient plus brillants que les femmes à l’oral ; ou ils profitent d’une discrimination positive à leur égard. Céline Delcroix suggère une enquête approfondie sur les critères de notation utilisés à l’oral et sur des entretiens avec les membres des jurys afin de mettre à jour ou non un éventuel biais sexiste de l’évaluation. Cela reste à faire.
Il est probable que la proportion de femmes et d’hommes dans les jurys ait une incidence sur les résultats. C’est en tous cas ce que tend à démontrer l’article de Benoît Jacques et Jacqueline Lamothe. Après une observation fine des interactions verbales femme-homme, il apparaît que les hommes ont le contrôle du sujet de la conversation, qu’ils parlent plus souvent et plus longtemps, qu’ils interrompent davantage. Les femmes terminent moins souvent leurs phrases et produisent plus d’énoncés d’acquiescement que les hommes. Les auteur·e·s de l’article analysent ces résultats comme une manifestation de la relation de pouvoir dominant-dominée et posent la question : « Doute ? Manque de confiance en soi de la part des femmes ? » Cette relation dominant – dominée n’existerait pas dans les interactions femme – femme. Pourquoi ne pas imaginer que ces comportements se retrouvent lors de l’épreuve orale d’un concours et qu’ils desservent les femmes au profit des hommes ?
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Le rôle de mécanismes insidieux qui président aux inégalités femmes – hommes à l’Education Nationale : l’étude de Céline Delcroix
L’étude menée par Céline Delcroix et publiée en 2011 pose quant à elle sans tabou la question dès le titre : « les professeur·e·s des écoles au regard du genre : des carrières à deux vitesses ? » Dans la fonction publique, femmes et hommes sont recruté·e·s de la même manière et sont soumis·e·s aux mêmes règles concernant l’avancement promotionnel puisqu’il leur est appliqué des grades et des échelons identiques. Les titulaires des mêmes diplômes obtiennent en théorie des positions identiques. Or, il a été montré précédemment qu’il ne s’agissait que d’un principe et que la réalité était autre. Toujours en théorie, la grille de salaires est identique quelle que soit l’appartenance de sexe. En outre, l’avancement s’effectue à partir de critères apparemment neutres comme le succès au concours et l’ancienneté dans le grade. Il est donc admis que les femmes peuvent aussi bien que les hommes bénéficier des possibilités de promotion existantes et accéder aux positions les plus valorisées. Pourtant, selon Sabine Fortino en 1999, citée par Céline Delcroix, « la suprématie numérique d’un groupe de sexe sur l’autre n’induit pas automatiquement sa suprématie sociale, ni même une remise en cause de la hiérarchie et des inégalités sexuelles ».
Son étude repose sur deux académies contrastées : Paris et Limoges pour la période 2000-2008 en analysant leur passage aux petits échelons 6, 7, 8 et aux grands échelons 9, 10, 11, ces échelons déterminant dans la carrière enseignante le salaire. Les conclusions de Céline Delcroix recoupent celles qui lui ont été communiquées par le syndicat Snuipp de la Haute-Vienne et du Morbihan. Il apparaît que, à l’Education Nationale comme ailleurs, les écarts de rémunération existent. Claude Malègue, cité par Céline Delcroix, écrit en 2006 : « pour un indice moyen de rémunération de 502 pour l’ensemble des personnels du secteur public, l’indice des femmes est de 481 et celui des hommes de 541 ». L’explication avancée par Claude Malègue est rationalisée : « Bien qu’elles entrent en général plus jeunes dans les différents corps d’enseignant, elles prennent leur retraite plus tôt, à un moment où leur indice est maximal et pèse moins sur la moyenne ». Céline Delcroix y ajoute un autre facteur en s’appuyant sur la notion de cognition sociale (qui désigne l’ensemble des processus cognitifs impliqués dans les interactions sociales chez l’être humain) implicite avec ses stéréotypes, ses croyances et ses préjugés, qui entrerait en ligne de compte et infléchirait les carrières au profit de celles des hommes et au détriment de celles des femmes. En effet, il apparaît que le système promotionnel est inégalitaire : vers les fins de carrière, les hommes ont une note pédagogique qui entre en compte pour le changement d’échelon donc de salaire, supérieure à celle des femmes, alors que durant la plus grande partie de la carrière, c’est l’inverse qui se passe : les femmes ont une note pédagogique supérieure. Céline Delcroix pose par conséquent la question de la neutralité et de l’égalité du système promotionnel pour les hommes et les femmes en concluant ironiquement: « tout se passe comme si les hommes en fin de carrière devenaient de très bons enseignants et réduisaient l’écart qu’ils connaissent au cours de leurs carrières avec leurs collègues femmes ».
Cette docteure en sciences de l’éducation, également professeure des écoles, n’hésite pas non plus à évoquer une possible cooptation des hommes entre eux – phénomène maintes fois observé dans d’autres secteurs – l’immense majorité des inspecteurs étant des hommes. Et elle conclut sur des propos qui constituent une réponse à la question de départ, « les professeur·e·s des écoles au regard du genre : des carrières à deux vitesses ? » : « la fonction publique revendique d’appliquer des règles neutres par rapport au sexe de ses agents. Mais en réalité, comme elle ne prend pas en compte les mécanismes insidieux qui agissent dans la société pour produire de l’inégalité entre les sexes, nous nous demandons si elle ne laisserait pas agir ces mécanismes dans les procédures de recrutement et de promotion des professeurs des écoles comme dans bien d’autres champs professionnels. »
L’école n’est pas le théâtre des inégalités de sexe que pour les enseignant·e·s ; elle l’est aussi concernant les autres personnels qui mériteraient également une étude exclusive. Ne citons que quelques chiffres : en filière santé et sociale, 96% des agents sont des femmes alors qu’elles représentent moins de 10% des personnels IRTF (Ingénieurs et personnels Techniques de Recherche et de Formation). Mais cette étude reste à accomplir.
Bibliographie dans l’ordre d’apparition sur la page :
- site de l’observatoire des inégalités inegalites.fr
- CACOUAULT – BITAUD Marlaine (2008), « Les personnels du second degré au regard du genre », Idées économiques et sociales 3 (N°153), p.28-35
- JARTY Julie (2010), « Formation des inégalités de salaire entre hommes et femmes chez les enseignants du second degré. Une comparaison France/Espagne ». Communication aux journées internationales de sociologie du travail.
- Bulletin officiel (2007), Avancement de grade hors-classe des professeurs certifiés, des professeurs de lycée professionnel, des professeurs d’éducation physique et sportive et des conseillers principaux d’éducation, N°46, Paris, ministère de l’éducation nationale, 20 Décembre.
- Rapport Pochard consultable en ligne http://www.education.gouv.fr/cid20894/remise-du-rapport-sur-la-redéfinition-du-metier-d-enseignant.html
- MATHIEU Nicole-Claude (1991), « L’anatomie politique, Catégorisations et idéologies du sexe », côté femmes, 293 pages.
- JACQUES Benoît et LAMOTHE Jacqueline (1982), « Le langage des femmes », Québec français, n°47, p.28-29.
- DELCROIX Céline (2011), « Les professeur-e-s des écoles au regard du genre : des carrières à deux vitesses ? », Carrefours de l’éducation 1/2011 (n°31), 193-216
- FORTINO Sabine (1999), « De la ségrégation sexuelle des postes à la mixité au travail : étude d’un processus », Sociologie du travail, n°4, p.363-384
- CECCHINI Isabelle (HEC- ULG- Ecole de gestion de l’Université de Liège) et FALLON Catherine (Université de Liège), « Le genre dans l’évaluation des politiques publiques : opportunités et limites » – congrès AFSP 2009.