La reproduction des inégalités entre les femmes et les hommes au programme de SUP’ÉCOLIDAIRE
En 2020, L’institut EgaliGone est intervenu deux fois auprès des étuidant·es de Supécolidaire.
Si le rythme de nos interventions de formation s’est nettement ralenti ces dernières années, les incontournables demeurent. Parmi elles, la session de trois heures réalisée chaque année pour les élèves de première année de SUP’ÉCOLIDAIRE, une école de l’enseignement supérieur qui forme aux métiers de l’environnement, de la solidarité et de la citoyenneté. Fondé sur la volonté d’agir avec des acteurs locaux, cet établissement offre la possibilité à de nombreuses structures partenaires d’intervenir auprès des élèves pour des actions d’enseignement, d’accompagnement de projets et d’accueil en stage.
L’institut EgaliGone, sollicité au cours de sa création par Étienne SPATARO, fondateur et directeur de SUP’ÉCOLIDAIRE, intervient ainsi depuis 4 ans pour animer un cours sur l’égalité femmes-hommes.
Ce sont jusqu’à présent Agnès Calleja puis Florence Françon qui se sont emparées de l’animation du module en présentiel, tandis que Violaine Dutrop-Voutsinos avait dû à la hâte transformer son intervention du printemps 2020 pour (malheureusement !) la proposer à distance le 16 mars, soit au tout début du premier confinement.
Trois heures de cours, c’est beaucoup, mais c’est aussi très peu pour aborder les enjeux écologiques, sociaux et citoyens de la reproduction des inégalités de genre, surtout avec des étudiant·e·s généralement déjà sensibles et éclairé·e·s sur cette thématique !
L’intervention réalisée le 12 octobre 2020 après-midi par Florence Françon a de nouveau démontré tout l’engagement des élèves de première année ainsi que leur volonté de comprendre et d’agir pour un monde plus juste, au regard des problématiques de genre abordées. Face à divers supports d’animation et des éléments de connaissance théoriques parfois complexes, le groupe d’une vingtaine de jeunes s’est montré très actif, dans l’échange et dans l’écoute afin d’initier une première analyse des situations qui structurent notre société, de celles qui sont médiatisées ou au contraire déniées, de celles qui font leur quotidien…
Un échange riche qui aurait pu se poursuivre toute la soirée !
Merci à l’ensemble des étudiant·e·s pour leur participation et à la direction de SUP’ÉCOLIDAIRE pour sa confiance renouvelée chaque année.